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  Elevages Bovins viande
Les élevages bovins allaitants en Centre - Val de Loire

En 2020, la région Centre – Val de Loire compte 3 512 exploitations bovins viandes, présentes principalement dans le sud de la région (les départements de l’Indre et du Cher), représentant 183 897 bovins viandes soit - 7.2 % bovins viande par rapport à 2010 et 17.6 % des exploitations régionales. Ces données sont légèrement plus importantes qu’au niveau national où l’érosion du nombre de bovins viande est de 6.6 %. Le cheptel régional constitue 4,8 % du cheptel national. Les exploitations orientées en polyculture-polyélevage correspondent à 70 % des exploitations de la région soit 69 % du cheptel régional.

Un élevage divisé en région

                                              

Densité et évolution entre 2010 et 2020 de la densité de vaches allaitantes par région agricole en Centre – Val de Loire

 

La majeure partie de l’élevage bovin viande est regroupée dans le sud de la région, 47 % du cheptel de vaches allaitantes provient de l’Indre et 32 % du cheptel provient du Cher. Ainsi c’est 8 sur 10 vaches de la région qui proviennent de l’Indre et du Cher.

 

Sur le graphique ci-dessus, les cercles représentent la densité de caprins sur le territoire et les couleurs représentent les évolutions entre 2010 et 2020.

 

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Une particularité en région Centre - Val de Loire : éleveurs, naisseurs

                                                                                

Comparaison des élevages bovins viande de la région et de la France en fonction de leur type de production

La région Centre – Val de Loire est une terre de naissance, près de deux tiers des élevages n’engraissent pas les jeunes et les vendent maigres, à l’âge des animaux 7 à 10 mois et pesant entre 250 à 400 kg vif. Seul 31 % des éleveurs sont naisseurs-engraisseurs. Sur ces 31%, 5 % sont engraisseurs de veaux en plus d’engraisser des bovins contre une moyenne de 10 % en France. En région, 26 % des naisseurs engraissent des bovins de plus de 8 mois. Enfin, 8 %, soit 275 exploitations, sont exclusivement engraisseurs, ils achètent leurs animaux sur d’autre exploitations et engraissent les animaux dans leurs exploitations.

 

Dans l’Indre, 31 % des élevages du département se consacrent à l’engraissement (atelier d’engraissement seul et atelier d’engraissement avec vaches nourrices). L’Indre, est le département de la région où il y a le plus d’élevage sans atelier d’engraissement, soit 69 % de ses élevages et 892 exploitations. Le Cher suit l’Indre avec 63 % de ses élevages exclusivement naisseurs soit 589 exploitations. L’Eure – et – Loir, le Loiret et le Loir – et – Cher ont approximativement les mêmes tendances de types de productions que l’élevage français. Enfin l’Indre – et – Loire regroupe 44 % d’exploitations avec engraissement et 56 % sans soit respectivement 199 et 258 exploitations.

 

Entre 2010 et 2020, les volumes d’animaux produits ont baissé. Dans la région, le nombre d’élevages a diminué de 20.7 % en 10 ans, soit 5 points de plus qu’au niveau national. La diminution de production la plus importante a eu lieu en Eure – et – Loir avec une diminution de 16.6 %.

 

Toutefois entre 2010 et 2020 dans la région, les exploitations se sont agrandies, le nombre moyen de vaches nourrices par exploitation a évolué de 61 à 73. Dans le Cher et l’Indre, le nombre moyen de vaches nourrices est respectivement de 81 et 79 par exploitation en 2020, alors qu’au niveau national, le nombre moyen de vaches nourrices par exploitation est de 49. De nombreuses exploitations à faible effectif ont arrêté leur activité, soit 14.4 % des exploitations de moins de 20 vaches nourrices et 33.3 % des exploitations de 20 et 60 vaches nourrices ont disparu. A savoir que le nombre d’ateliers de plus de 100 vaches nourrices a augmenté de 24.2 % entre 2010 et 2020.

 

                                                       
Un milieu féminin mais vieillissant

En élevage bovins viande, 25 % des exploitant sont des femmes soit 955 éleveuses.

L’âge moyen des éleveurs de la région est de 50.3 ans en 2022 contre 49.5 ans en 2010 de plus le nombre d’exploitants baisse. Ils étaient 4 506 en 2010 contre 3 669 en 2024.

Taille des exploitations

                   

Répartition des cheptels de vaches allaitantes par taille moyenne en 2020

Le nord de la région a un chargement Unité gros bovin (UGB) plus important que le sud, avec 1.31 UGB/ha en Eure – et – Loir contre 0.95 UGB/ha de surface fourragère en 2020 (hors céréales autoconsommées) dans la région. Ce faible chargement est dû à la recherche d’autonomie et au souhait de sécuriser les stocks alimentaires.

 

La région Centre – Val de Loire n’est pas un berceau de race, pourtant, en raison de sa proximité avec le Charollais et le Limousin, la région compte aujourd’hui 54 % de son cheptel en race Charolaise et 38 % en race Limousine.

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