Comparé aux autres région le Centre – Val de Loire regroupe peu de race locale. Pourtant, certaines sont connues dans les autres régions :
1 : Vache Charollaise 2 : Vache Limousine 3 : Vache Percheronne 4 : Cheval Percheron
5 : Âne Noir du Berry 6 : Chèvre Cou-Clair du Berry 7 : Mouton Solognote
8 : Mouton Berrichon de l’Indre 9 : Mouton Berrichon du Cher 10 : Mouton Chamroise
La région Centre – Val de Loire n’est pas le berceau de race bovine. Pourtant deux races issues de régions limitrophes, sont présentes dans le paysage centro - ligérien.
Dans les années 60, au début de l’intensification de l’agriculture, les éleveurs de la région se sont adaptés en sélectionnant des animaux productifs présents aux alentours de la région. C’est ainsi que la race charolaise s’est proliférée dans nos campagnes. Venant du pays de Charolles dans la Saône-et-Loire elle représente aujourd’hui presque 60 % du cheptel de bovins viande régional. Puis la limousine s’est peu à peu installée, pour désormais représenter 30 % du cheptel bovin viande régional.
La charolaise, 1ère race allaitante française
La charolaise est une vache de race à viande recherchée pour ses qualités, bouchère. Elle a notamment un très fort potentiel de croissance et de grandes qualités maternelles. Elle possède un bon appétit, sans exigence. Les femelles produisent sans difficulté un veau par an. Leur valeur laitière est exceptionnelle pour une race à viande
La charolaise, 2ème race allaitante française
La limousine est une vache de race à viande de grande taille, à conformation bouchère exceptionnelle et d’élevage aisé. La limousine fournit une large gamme de produits finis, du veau de lait à la génisse lourde, en passant par les différentes sortes de jeunes bovins. En France, la viande de pure race limousine représente 25 % des viandes sous label rouge bœuf limousin blason prestige ou sous marques certifiées dans 1 500 boucheries.
La Percheronne
Avant le 20ème siècle et l’augmentation de la sélection génétique, il eut un bétail spécifiquement lié au territoire percheron. La vache percheronne est dite mauvaise laitière. La percheronne fait partie du rameau « normand ». Pourtant les effectifs de percheronnes présentent à l’époque n’ont jamais regrouper les conditions nécessaires pour établir une race. Au 21ème siècle, quelques agriculteurs, en partenariat avec des bouchers et restaurateurs, se sont donné le défi de travailler à définir les caractères pour identifier la vache percheronne, à partir de la saosnoise, une race à viande encore présente dans son berceau sarthois, qui a elle aussi bien failli disparaître.
Les ovins ont un une place importante en région, notamment en Touraine, dans le Berry et même en Beauce.
Le solognot
Jusqu’à la fin du XIXème siècle, le solognot représentait l’élevage emblématique des terres humides et difficiles de la Sologne, grâce à sa rusticité et sa résistance. Ce mouton servait à la production de lait et de viande, ainsi que de laine pour les draperies de Romorantin. Durant le Second Empire, des travaux d’aménagement fragilisent la présence ovine. La race fait l’objet d’un programme de conservation et est employé pour des opérations de défrichage ou d’entretien. La race solognote est particulièrement recherchée pour développer l’élevage dans les terroirs pauvres, au climat et au sol difficiles. Elle résiste très bien aux maladies et les brebis sont prolifiques.
Le berrichon du Cher
Le berrichon du Cher est dotée d’une souplesse d’adaptation permettant les modes d’élevage les plus diversifiés (bergerie, semi-plein air, plein air). Également, il accepte le dessaisonnement, autorisant la conduite des troupeaux, tant en agnelage de printemps qu’en agnelage d’automne, où il est plus aisé d’exploiter le potentiel de croissance des agneaux.
Le berrichon de l'Indre
Race française, originaire du Berry, la berrichonne de l’Indre a été sélectionnée vers la fin du XIXème siècle, lors de la crise de la laine. La race étant de faible effectif, le programme génétique consiste en la conservation du standard de la race et en la gestion de la consanguinité au sein de la population. Le fonctionnement d’un centre d’élevage des béliers dans la Brenne assure une utilisation et une circulation raisonnées des reproducteurs entre les éleveurs.
Le Chamoise
Élevée le plus souvent dans des conditions difficiles, la Charmoise a acquis une réputation de rusticité et de résistance ; elle valorise fort bien les ressources fourragères spontanées. Les agnelages ont lieu au printemps et les agneaux sont élevés à l’herbe. Grâce à une bonne aptitude au dessaisonnement, un pourcentage non négligeable de brebis agnèlent à l’automne.
La région Centre – Val de Loire conserve l’empreinte d’un élevage autrefois très présent. Ainsi se retrouvent plusieurs races d’herbivores caractéristiques de la région, qui représentent la diversité d’un patrimoine vivant, et qui fait aujourd’hui l’objet de sauvegardes. Les équidés endémiques de la région sont présents dans deux zones distinctes : le Perche et le Berry. Ces zones correspondent au zones d’élevage de la région.
Le percheron
Dès le VIIIème siècle, l’élevage de chevaux percherons est présent au nord-ouest de la région. Ce cheval, grand et puissant, devient particulièrement populaire au XIXème siècle pour sa force de traction, servant aux travaux agricoles et aux transports. La société hippique percheronne de France gère depuis 1883 la qualité de la race, via de nombreux syndicats dans toute la France. Le percheron est un des chevaux de trait français les plus célèbres. Il provient de la région du Perche où son élevage y a été longtemps cantonné avant de s’exporter à d’autres régions françaises et même du monde, comme aux Etats-Unis. Le percheron est connu pour être un cheval docile, calme, généreux, robuste et courageux.
L'âne grand noir du Berry
L’âne grand noir du Berry est utilisé pour le loisir, avec notamment l’attelage et l’équithérapie. Son utilisation pour le travail reste très marginale, bien qu’il soit parfaitement adapté au maraîchage et à la petite agriculture.
Dans la région du Boischaut, dans le sud du Cher et de l’Indre, l’âne était utilisé pour les travaux agricoles et le halage des péniches, notamment aux XIXème et XXème siècles. L’âne grand noir du Berry sera progressivement délaissé au profit des machines agricoles et dans les années 1990, la race fait l’objet d’un programme de sauvegarde.
La chèvre cou clair du Berry
La chèvre cou clair du Berry est un animal rustique avec une bonne qualité de lait, qui compense un volume de production légèrement inférieur à la race alpine. Elle est adaptée à l'éco pâturage et à la vie en plein air. Elle valorise bien toutes les ressources en pâturage et est peu sensible aux maladies.
