INTERBEV Centre – Val de Loire
Filière Bétail et Viande
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  Les signes de qualités régionales
Bovins

 Pour qu’un produit carné soit reconnu Signe d’identification et de qualité et de l’origine (SIQO), il faut que l’ensemble des opérateurs soient labellisé :  l’éleveur, l’abattoir et tous les autres agents de transformation de la filière. La traçabilité constitue le cœur du processus de certification et la base des cahiers des charges des démarches certifiées.

Répartition de signe de qualité en bovin viande dans la région en 2023

 

Ovins

 

 

 

 

Répartition de signe de qualité en agneau dans la région en 2023

IGP le Boeuf fermier du Maine

Créé en 1985 par des éleveurs de la Mayenne et de la Sarthe, le Bœuf fermier du Maine est aujourd’hui reconnu Label Rouge. L’IGP regroupe 300 éleveurs, dont une partie en Indre – et – Loire. Il comptabilise 70 points de vente allant de la boucherie artisanale aux GMS. La labellisation d’un bovin commence dès son inscription en filière Bœuf fermier du Maine. Le bovin doit être élevé dans la zone IGP Bœuf du Maine, chez un éleveur adhérent au label correspondant. L’éleveur s’engage à ce que le bovin soit élevé dans le respect du cahier des charges, jusqu’à son abattage.

Des critères sur le pâturage sont indiquées, tels que la durée minimale de 7 mois par an, avec une surface de minimum 30 ares par bovin. Également, le chargement maximal en exploitation doit être de 2 Unités gros bovins (UGB) par hectare de surface fourragère principale. Le label souhaite effectivement que les élevages soient extensifs. Les aliments complémentaires doivent être référencés par les opérateurs de l’association Bœuf fermier du Maine et par Bleu – Blanc – Cœur.  Enfin, une durée minimale d’engraissement est réglementée : 60 à 100 jours selon la catégorie des bovins. A l’abattage, chaque carcasse est contrôlée par un agent de l’association Bœuf fermier du Maine. La carcasse doit avoir une couleur rouge franc et uniforme, ainsi qu’un pH inférieur à 6. L’opérateur à l’abattoir classifie sa conformation. Pour être habilitée, la carcasse doit peser au moins 350 kg pour les femelles et 380 kg pour les mâles.  La conformation doit être entre E et R= et la note d’état d’engraissement de 2 ou 3.

 

Lorsque la labellisation de la carcasse est effective, celle – ci est marquée à l’encre rouge et d’une fiche d’identification sur chacun des quartiers. Cette traçabilité est garantie jusque dans les points de vente, aux consommateurs. Avant d’être commercialisée, la viande doit être l’objet d’un temps de maturation de 4 jours pour les morceaux à bouillir ou à braisier et de 10 jours pour ceux à rôtir ou à griller. Les produits Label Rouge Bœuf fermier du Maine se retrouvent en boucheries et en restaurants sous la marque « Bœuf fermier du Maine » et en GMS sous la marque « Le Grand Bœuf ».

 

Le Grand Boeuf

Depuis 2021, la Chambre d’Agriculture et le Conseil Départemental ont développé Le Grand Bœuf en Touraine. Ce label rouge concerne exclusivement les animaux nés et élevés dans le département de l’Indre – et – Loire. Il a été conçu pour donner suite à la fin des aides données dans les zones défavorisées simples, afin de trouver d’autres moyens d’obtenir un meilleur revenu via leurs animaux. 25 éleveurs sont labélisés, 318 animaux ont été vendu depuis 2021, dont 171 en 2023, avec un rythme de 4 à 6 animaux abattus par semaine. Les animaux labellisés sont à 90 % de race charolaise.

Le label rouge « Le Grand Bœuf » répond au cahier des charges du « Bœuf Fermier du Maine », et les animaux doivent être abattus à moins de 110 km de l’abattoir référencé. Aujourd’hui, un seul abattoir régional est habilité, celui de Vendôme. Les animaux sont ensuite revendus à un groupement de commande (61 membres en 2024), constitué de collèges, lycées, EHPAD et mairies de la région.

Les collectivités achètent en règle générale que l’avant des bovins. En 2023, 62 % des animaux labellisés sont commercialisés sous forme de bourguignon et 10 % en steaks. L’objectif de cette filière est de trouver de nouveaux clients (restaurants, GMS) afin de valoriser les parties de l’arrière des animaux, et obtenir un bon équilibre carcasse, mais également augmenter le nombre de ventes, afin de passer 330-440 animaux par an.

Types de viandes commercialisées en 2023

Veau BIO de Touraine

Né dans la continuité du label « Le grand bœuf », le veau bio de Touraine est présent exclusivement sur le département de l’Indre – et – Loire. Lancée depuis le 13 septembre 2022, il regroupe 10 éleveurs allaitants. 169 veaux ont été abattus depuis le lancement, dont 118 en 2023. Dans le cahier des charges, il est demandé que les animaux soient nés et élevés sous la mère pendant 90 jours, et qu’ils aient accès à l’extérieur à partir de 6 semaines.

IGP Boeuf Charolais du Bourbonnais

Ce label rouge créé en 1974 pour la race charolaise est devenu en 1996 une IGP. Elle regroupe en 2023, 2 002 bovins labelisés produits par 90 éleveurs, dont une partie d’entre eux est présent dans le Sud du Cher. Pour répondre aux critères de l’IGP, il faut alimenter les troupeaux charolais essentiellement par le pâturage (animaux à l’herbe au moins 6 mois par an). Les fourrages conservés et les céréales doivent majoritairement être issus de l’exploitation. L’apport d’autres aliments est possible à condition qu’ils ne soient pas OGM et sans urée. Enfin, ces carcasses sont commercialisées dans toute la France chez des artisans bouchers, des magasins spécialisés et des GMS. Les animaux commercialisés sous ce label ne sont pas abattus en région.

 

Boeuf Limousin

Ce label rouge a été créé dans le but de valoriser les bovins de race limousin dans toute la France. Les animaux issus du label rouge « bœuf Limousin » doivent être élevé minimum 6 mois au pâturage par an et avec au minimum 80 % des fourrages provenant de l’exploitation.

Les animaux correspondant au label doivent être âgés de plus de 28 mois et de moins de 10 ans au moment de l’abattage. Pour l’abattage, les animaux doivent peser au minimum 300 kg pour les vaches et 320 kg pour les bœufs. Les carcasses doivent être de conformation E, U ou R et d’état d’engraissement 2 – 3 ou 4. En 2023 ELVEA ressence parmi ces adhérents 75 éleveurs labelisés en Charolais LA11/89 et 220 animaux vendus sous ce label. Le label rouge « bœuf limousin » fait partie d’une gamme de produit « blason prestige » qui regroupe également l’IGP Veau du Limousin et d’autre carcasse qui ne sont pas produites de la région.

 

IGP Veau du Limousin

Créé en 1996, l’IGP veau du limousin produit à 98,5% des viandes issues d’animaux de race limousine. Plus de 15 000 veaux ont été labellisés en 2012, dont une partie dans le Sud de l’Indre et dans le sud du Cher. L’IGP « Veau du Limousin » est distribuée dans 543 points de vente sous marque Blason de Prestige pour les boucheries artisanales et les restaurants et sous la marque Qualité Limousine en GMS. Les animaux de cette filière doivent être alimentés à 85 % avec du lait maternel directement au pis de la mère jusqu’à leurs 3 mois à 5.5 mois. Les animaux commercialisés sous ce label ne sont pas abattus en région.

 

Haute Valeur Environnementale 

En 2023, dans la région Centre – Val de Loire, 28 exploitations ont un label HVE de niveau 3. Elles ont été évaluées sur leurs pratiques, par rapport à la préservation de la biodiversité, leur stratégie phytosanitaire, leur gestion de la fertilisation et leur gestion de l’irrigation en accord avec les principes d’agroécologie. Cette mention est attribuée pour 3 ans. Sur les 28 ayant l’estampille HVE, 13 font de la vente directe.

 

Présence dans la région (HVE niveau 3):

 
  • Cher : 6 exploitations
  • Indre : 9 exploitations
  • Indre – et – Loire : 7 exploitations
  • Loiret : 1 exploitation
  • Loir – et – Cher : 5 exploitations
 

 

Le niveau 3 est la qualification la plus importante de la stratification HVE. Il permet de déclarer que, la mesure de seuils de performance environnementale en matière de biodiversité et de faible dépendance aux intrants. Alors que le niveau 2 permet d’affirmer que, l’adoption de techniques à faible impact environnemental.

La labélisation HVE est ouverte à toute les productions, ovins, bovins laits, caprins, maraichage… Toutes les productions souhaitant bénéficier cette labélisation peuvent en faire la demande et passer un audite afin d’obtenir cette qualification.

Signes de qualités : Agneaux région Centre - Val de Loire

L'agneau du bourbonnais

Pour intégrer la qualification IGP de l’agneau du bourbonnais, les agneaux doivent être élevés entre 90 et 210 jours. L’alimentation du troupeau doit être essentiellement végétale, basée sur le pâturage, le fourrage, les produits issus de l’exploitation et complétée par des aliments référencés, pour lesquels les fabricants ont des habilitations. Les hormones sont strictement exclues du label. En 2023, ce sont 6 969 agneaux et 77 éleveurs qui sont valorisés en agneau du Bourbonnais en France.

 

L'agneau du limousin

L’agneau du Limousin est un agneau qui dois être né et élevé dans la zone géographique de la Corrèze, Creuse et Haute-Vienne, mais également une partie de l’Indre, du Cher et d’autres départements limitrophes au plateau du Limousin. Les agneaux vendus sous le label agneau du limousin doivent être issue d'animaux de race à, viande, nés et élevés sur l'aire géographique délimitée et âgés de moins de 10 mois.

Les agneaux doivent être élevés sous la mère au minimum pendant 60 jours, nourris exclusivement avec du fourrage produit sur l’exploitation et disponible à volonté. Les concentrés complémentaires sont autorisés, en cas de nécessité et doivent être à base de céréales ou de plantes fourragères.

 

L'agneau du Poitou - Charentes

L’Agneau du Poitou-Charentes tient sa réputation de sa bonne conformation et de ses qualités bouchères. Seules sept races à viande et leurs croisements font partie du cahier des charges : Vendéen, Charollais, Rouge de l’Ouest, Texel, Suffolk, Charmoise et Ile de France. Les éleveurs de l’ouest de la région peuvent bénéficier de cette appellation. L’agneau est obligatoirement né et élevé dans un même élevage situé en Poitou-Charentes ou ses cantons limitrophes. Il est allaité au lait maternel au minimum 60 jours. Ensuite, selon la saison et la disponibilité en herbe, il se nourrit d’herbe et de fourrages produits exclusivement dans la zone IGP, et d’aliments complémentaires référencés sans OGM. L’âge à l’abattage se limite à 300 jours maximum.

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