Le métier d'agriculteur :

Le métier d’agriculteur et d’éleveur ne consistent pas qu’à prendre soins des animaux.

L'éleveur doit également assurer la gestion économique et le pilotage de son système d’exploitation, en prenant des décisions éclairées pour garantir sa viabilité financière. C’est un véritable chef d’entreprise.

Un éleveur doit négocier l’achat et la vente de ses produits auprès des coopératives et des négoces même en contractualisant auprès de ces acteurs, tout en raisonnant les investissements pour optimiser les ressources disponibles. Il doit aussi être à l’aise avec la gestion administrative et réglementaire de son exploitation, en respectant les normes en vigueur.

L’éleveur aujourd’hui sait également connaitre son impact sur l’environnement qui l’entoure et préserver les paysages, afin d’offrir aux générations futures des terres viables et de qualité. L’agriculteur permet de maintenir l'ouverture des paysages ruraux.  

En Centre- Val de Loire, 40 % des exploitantes agricoles sont concentrées dans l’Indre et l’Indre – et – Loire.

Niveau d'étude des agriculteurs de la région Centre - Val de loire

En région Centre – Val de Loire, en 2020, le niveau d’étude des agriculteurs est supérieur à celui de 2010, peu importe la spécialité. Par ailleurs, comparés aux plus de 60 ans, les moins de 40 ans ont un niveau de formation plus élevé : 88 % d’entre eux ont le baccalauréat ou plus, contre 36 % chez les seniors. Les nouveaux installés privilégient un niveau d’études agricoles plus long que les générations précédentes.

Pour l’élevage bovin viande, le niveau d’étude des exploitants agricoles augmente, grâce à l’installation de nouveaux jeunes. Sur les 4 624 éleveurs de bovins viande, 78 % ont un diplôme agricole, tous niveaux confondus. De plus, ils sont plus nombreux à avoir suivi une formation courte sur les 12 derniers mois : 16 % des éleveurs de bovins viande se sont formés en 2020, contre 13 % de leurs homologues des autres régions. Le département où il y a le plus d’éleveurs diplômés est celui du Loir – et – Cher.

Globalement peu importe la production, le niveau de formation augmente puisqu’en 2010, les parts d’exploitants ayant une formation agricole étaient de 66 % pour l’ensemble des exploitations et de 70 % pour celles détenant des caprins par exemple.